Comment se manifeste un kyste pilonidal et par quel moyen le détecter ?

Le kyste s’agit d’une cavité contenant un substance liquide ou semi-solide qui se forme dans un tissu ou un organe. Il existe différents types de kystes, dont le kyste pilonidal. Le kyste pilonidal correspond à une infection cutanée assez fréquente, aux environs 20 000 personnes sont opérées en France chaque année. Ce type de kyste plutôt gênant, se développe dans le pli du fessier et est présent de plus chez les femmes que chez les hommes.

Comment se manifeste le kyste pilonidal ?

Le kyste pilonidal, également appelé « sinus pilonidal », se manifeste par la formation d’un petit orifice dans la fente des fesses (sillon interfessier) ou encore au niveau du coccyx d’où il est dénommé kyste sacro coccygien. Le développement d’un kyste pilonidal n’est généralement pas lié aux symptômes sous-jacents, sauf s’il s’avère être infecté. Il est secondaire à l’effet de poils qui pénètrent dans le derme le plus souvent par des petites fossettes présentes chez certaines personnes au niveau du sillon inter-fessier. Les poils lâches, cassés et ensuite « pointus », pénètrent jusqu'au niveau des « fossettes » de la fente des fesses.

Sous la peau, ces poils migrent et créent ainsi un chemin de fistule qui commence en profondeur, le plus souvent du sillon inter-fessier jusqu'à la gauche. Une fois emprisonnés sous la peau dans le trajet fistuleux, les poils peuvent se comporter comme un corps étranger et déclencher une réaction inflammatoire. En fait, ce type de kyste survient principalement entre l’anus et le coccyx des personnes infectées, plus précisément dans les zones très poilues. Ainsi, cliquez ici pour trouver d’autres informations comme le traitement kyste pilonidal.

Quels sont les symptômes d’un kyste pilonidal ?

Un signe clair d’un kyste pilonidal est un gonflement détecté au niveau de la fente fessière ou du sillon inter-fessier. Il n’y a généralement pas de douleur ou de symptômes kyste pilonidal sous-jacents, et dans le cas de cette infection par kyste, cela peut être lié à :

  • Douleur plus ou moins intense ;
  • Formation de nodules sous-cutanés ;
  • Durcissement de la peau dans la zone infectée ;
  • La présence de pus au niveau du kyste ;
  • Une remarque de sang au niveau du kyste ;
  • Une fièvre.

En général, ces symptômes apparaissent rapidement et ne durent que quelques jours. En présence de tels symptômes, synonymes d’infection du kyste, la consultation d’un médecin et un traitement de suivi s’imposent pour éviter toute aggravation. Une difficulté à maintenir une position assise ou allongée peut également être ressentie, affectant le sommeil du patient. Les facteurs de risque de développer d’un kyste pilonidial sont le sexe, l’âge, la pilosité ou un mode de vie sédentaire lié aux activités quotidiennes et au travail.

Que peut-on faire face à un kyste pilonidal infecté ?

Les médecins recommandent les personnes atteintes de kyste pilonidal à se faire soigner. En effet, ce dernier est non seulement à risque d’infection, mais peut également entraîner des fistules sans intervention chirurgicale. L’infection d’un kyste pilonidal irm est généralement un événement aigu qui peut rapidement devenir très douloureux. Le traitement consiste en fait en un drainage d’urgence du pus sous pression avec deux objectifs : soulager la douleur presque immédiatement et stopper la progression de l’infection dans les tissus environnants. Les antibiotiques seuls sont déconseillés, ils peuvent parfois donner un simple calme temporaire pendant quelques jours.

L’utilisation d’alcool ou d’autres pansements pour « mûrir » l’abcès n’aidera pas. Les pommades antibiotiques topiques sont inefficaces. Les anti-inflammatoires non stéroïdes ne sont pas conseillés à ce stade, parce qu’ils diminuent les défenses contre l’infection. En général, l’incision se fait facilement sous anesthésie. Au cours de ce geste, une simple toilette avec un antiseptique ou un savon neutre, et protégez-vous surtout du suintement purulent qui pourrait durer de 1 à 2 jours.